Je me raille au FdG
Les doctes prescripteurs du Fdg, aussi opiniâtres que convaincants auront eu raison de mon scepticisme et de ma mauvaise foi chronique. Je me rends à l’évidence : Mélenchon est grand et sa pensée lumineuse sur le sentier de la révolution des burnes. La seule qui se puisse concevoir.
Fini de persiffler sur la rossinante FdG, Fini de moquer la grandiloquence de Monseigneur Jean Luc commandeur des croyants de la nouvelle église, Fini de railler l’Unitarite urticante des dévots qui processionnent sur Mediapart.
Je me rends l’âme sereine, j’abdiques mes pensées impures, j’abjures ma mécréance. Bref, je rentre dans le rang. Je rejoins les cohortes de burnes sur le chemin des urnes…
Ce matin, j’ai brûlé mes idées communistes et mes rêves de révolution au fer rouge du réalisme Mélenchonnien. Je deviens à mon tour prophète. J’ai brûlé tout mes livres subversifs ("oui oui" aussi) et j’ai appris par cœur le LIVRE : l’humain d’abord. Dès demain, j'irai le déclamer à qui veut l'entendre.
En un mot comme cent, je me convertis, conscient que cette conversation vient bien tard, ce dont je me répands amèrement. Je jure une fidélité aveugle sourde et muette comme les grandes douleurs aux préceptes de la révolution citoyenne, civique, républicaine et urnatoire incarnée comme un ongle par Fère Jean luc.
Je jure de regarder tous les billets, articles, vidéos postés (même en triple exemplaires) sur le site de Mediapart. Je jure d’en faire un commentaire élogieux.
Je jure de courrir sus au gauchisme, au sectarisme, au communisme, à l’isolationisme… Et tout les ismes symboles de mortiférismes.
Tous ensembles camarades, jusqu'à l’exténuation finale !
Et là, je cours me cacher, pour éviter les cailloux…
Carland