Plus que jamais, avec la Palestine, avec Gaza !
Cette semaine, la solidarité avec la Palestine s’est exprimée dans la rue : 30 000 manifestants à Paris, 30 000 à Lyon, 5 000 à Marseille, 3 000 à Saint-Etienne, 2 000 à Clermont-Ferrand et à Nice, 1 500 à Strasbourg, 1 200 à Grenable, 1 000 à Lille, Nantes et Montpellier, 800 à Nancy, 700 à Belfort, 500 à Valence, Aubagne et Bordeaux, 400 à Chambéry et Metz, 350 à Quimper et Creil, 300 à Annecy, Brest et Blois, 250 à Libourne, 200 à Alberville, Nîmes et LaRoche sur Yon, 150 à Alençon et Lannion, 150 à Angoulème, 110 à Agen, etc. [1]
Au total, ce sont plus de 100 000 Français-es qui, uni-e-s dans leur diversité, ont défilé pour dénoncer le crime de guerre perpétré par Israël contre la « Flottille de la liberté » et exiger la levée du blocus de Gaza. Au même moment, des dizaines de milliers d’hommes et de femmes se faisaient entendre à Londres, Dublin, Barcelone, Istanbul, Buenos Aires, New York ou encore Tel Aviv, Ramallah et Jérusalem-Est…
Par ailleurs le Nicaragua et l’Afrique du Sud rappellent leurs ambassadeurs à Tel-Aviv tandis que la Turquie a décidé de ramener ses relations avec Israël au niveau le plus bas.
Les autorités françaises et européennes resteront-elles aveugles,sourdes et muettes devant cette mobilisation spectaculaire qui demande des actes et non des mots seulement ?
La preuve en est pourtant faite : toute complaisance à l’égard des violations du droit international par le gouvernement Netanyahou encourage celui-ci à l’escalade. Quatre jour avant l’assaut contre la Flottille, Paris déroulait le tapis rouge pour l’adhésion d’Israël à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ! De même, la sanglante offensive militaire contre Gaza, le 27 décembre 2008, avait été précédée par le principe du « rehaussement » des liens entre l’Union européenne et Israël.
Seules de véritables sanctions feront plier Israël.
L’Association France Palestine Solidarité (AFPS) appelle à poursuivre en France la mobilisation populaire qui s’inscrit désormais clairement dans un mouvement international de solidarité.
Elle souhaite que les initiatives vers Gaza se multiplient et elle y prendra toute sa part.
Elle demande avec force que le gouvernement français et ses homologues européens s’appuient sur la mobilisation spectaculaire de ces derniers jours pour :
appuyer l’enquête internationale sur l’arraisonnement exigée par le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies -alors que la France s’est abstenue lors du vote !
organiser clairement, en utilisant tous les possibles offerts par le droit international, la levée du blocus de Gaza, que même la Maison Blanche estime désormais « intenable » ;
- suspendre sans plus attendre l’accord d’association entre l’ Union-européenne et Israël.